Et si votre meilleur plan était de ne pas en avoir ?

Bienvenue dans la première édition de ma newsletter Le fil d'Agathe !

Chaque dimanche, je vous déroule un fil d'inspiration pour suivre une vie plus aligné⸱e avec qui vous êtes vraiment.

Dans cette édition, je vous partage :

1. L'intérêt de ne pas avoir de plan
2. Trois questions sur la connaissance de soi
3. Comment faire des choix difficiles
4. Mes actualités du moment

💡 La réflexion de la semaine

Et si votre meilleur plan était de ne pas en avoir ?

Pour cette année, j'ai décidé de ne pas avoir de plan.

C'est une démarche nouvelle pour moi car je suis plutôt du genre anxieuse, à vouloir anticiper l'avenir et contrôler l'inconnu.

Mais cette année, je vais faire un saut dans le vide pour aller à la rencontre de moi-même : je pars vivre au Vietnam, mon pays natal.

Avec mon compagnon, nous avons vendu nos affaires, pris un billet d'avion aller simple, sans date de retour prévue et n'avons aucune idée de ce qui va nous arriver sur place.

J'ai compris l'absurdité de planifier ma vie à une période qui sera déstabilisante sur tous les points.

Et peut-être que c'est quelque chose que vous pourriez aussi vous accorder et qui vous ferait du bien.

1) A quoi cela sert de ne rien planifier ?

Découvrir

Ne pas avoir de plan, c'est s'ouvrir aux opportunités.

Lorsqu'on s'enferme dans un plan à respecter, on risque de rater des occasions parce qu'on n'a pas de temps disponible pour accepter des propositions spontanées.

Cela nous permet aussi de vivre des expériences parfois plus belles que celles qu'on aurait pu prévoir pour soi-même car la vie regorge de surprises. Je suis personnellement plus heureuse quand je vis des bonnes surprises que quand tout se passe exactement comme prévu, car je n'avais pas d'attentes.

S'écouter

Que ce soit à l'échelle de votre prochain weekend, d'un voyage ou d'une phase de vie, se laisser la liberté de suivre le flow vous permet d'apprendre à vous écouter : qu'avez-vous vraiment envie de faire ?

Se foutre la paix

Planifier sa vie, c'est vouloir la contrôler, or l'expérience montre que c'est souvent impossible. Mais on nous a éduqués à avoir une routine disciplinée, à vivre dans un certain cadre prévisible, qui parfois nous transforme en robot et nous met en mode "automatique".

Lâcher-prise par rapport à la planification peut vous permettre d'enlever ce stress lié à l'injonction d'avoir un plan, vous aider à vous reconnecter à vous-mêmes ou à découvrir de nouvelles parts de vous-mêmes.

2) Dans quelle phase de vie est-ce pertinent ?

Bien évidemment, il est parfois utile d'avoir un plan, notamment quand on a déjà suffisamment exploré les choses, qu'on est sûr de ce qu'on veux et prêt à s'engager dans un projet qui va nécessiter toute notre attention.

Mais si vous vous posez beaucoup de questions et que vous n'avez pas encore les réponses, si vous avez besoin de vivre des expériences pour obtenir des informations, si vous êtes dans une phase d'exploration : alors ne pas avoir de plan est la meilleure stratégie.

Et si vous savez que vous entrez dans une période compliquée, où il risque d'y avoir beaucoup d'imprévus sur votre chemin, ou d'obstacles que vous ne pourrez pas contrôler, vous avez sûrement plus intérêt à rester flexible.

3) Par quoi remplacer le manque de plan ?

a) Avoir des intentions

Ne pas avoir de plan ne signifie pas forcément avancer sans aucune intention, au risque de partir à la dérive et de se perdre totalement.

Contrairement à une feuille de route qui serait détaillée étape par étape avec des dates à respecter, avoir des intentions est une pratique plus ouverte.

Une intention peut être quelque chose que vous avez envie de vivre, sans savoir exactement quand ni comment. Par exemple : au Vietnam, j'ai envie d'entraîner ma capacité à faire confiance en la vie.

Une intention peut être des questions que vous vous posez et qui vont donner une direction à votre chemin. Par exemple : au Vietnam, j'aimerais découvrir dans quelle mesure je peux m'identifier à ce pays.

La pratique d'un "Vision board" ou tableau de visualisation permet aussi de poser des intentions. Cela consiste à choisir des images qui vous inspirent ou qui vous attirent et à les afficher dans un endroit que vous verrez régulièrement, pour vous aider à aller vers cela, même si vous ne savez pas exactement quand ni comment cela se réalisera.

b) Choisir ses ingrédients

Dans un post LinkedIn où je faisais le bilan de mon année 2024, je me suis rendue compte que je n'avais pas prévu qu'elle prendrait une tournure si positive.

Néanmoins, j'avais choisi des ingrédients qui ont influencé cette évolution : faire des voyages, investir dans des pratiques d'introspection et rejoindre des communautés.

Si vous n'avez pas de plan, vous pouvez quand même choisir de mettre dans votre vie des ingrédients positifs qui vont forcément générer quelque chose de nouveau, un peu comme faire une expérience en mélangeant plusieurs réactifs sans connaître le résultat. Par exemple : vous mettre dans un environnement favorable, où vous pourrez faire des rencontres, apprendre de nouvelles choses et laisser les réponses émerger d'elles-mêmes.

💭 La citation de la semaine

Qu'est-ce que la connaissance de soi ?

J'ai été inspirée par le livre "Connexions" de l'artiste britannique Kae Tempest. Cet extrait souligne la difficulté d'atteindre une véritable connaissance de soi dans une société pleine d'injonctions, ainsi que la différence fondamentale entre la connaissance de soi et l'obsession nombriliste. La conviction de Tempest est que la connaissance de soi s'obtient en se connectant sincèrement aux autres.

1. Et vous, savez-vous faire la différence entre qui vous êtes vraiment et ce que vous aimeriez que les autres voient de vous ?
2. Arrivez-vous à vous écouter, sans craindre d'être égoïste ?
3. Pensez-vous être suffisamment connectés aux autres ?

🌱 La ressource de la semaine

Comment faire des choix difficiles ?

J'ai revu cette conférence récemment : si vous ne la connaissez pas, je vous la recommande chaudement. Elle est en Anglais mais vous pouvez mettre les sous-titres en Français.

Dans cette vidéo, la philosophe Ruth Chang parle des choix difficiles : quelle carrière devrais-je poursuivre ? Devrais-je rompre – ou me marier ? Où est-ce que je devrais vivre ?

Ce sont sont des décisions importantes qui peuvent paraître difficiles mais c'est parce que nous ne les envisageons pas de la bonne manière.

La vraie question n'est pas : A ou B ? Mais plutôt : qui avez-vous envie d'être ?

📰 En ce moment

Je prépare mon départ pour le 5 février au Vietnam.

Après avoir suivi Le Challenge de l'Explorateur d'Ulysse Lubin début janvier, je me suis inscrite à la suite : le Bootcamp de l'Explorateur, qui se déroule du 20 janvier au 2 mars.

J'ai investi 1500€ pour avoir accès à une équipe de 6 coachs, des formations pour monter en compétence sur la création de contenu, des conférences par des entrepreneurs renommés (Caroline Mignaux, Alex Vizéo...), et une communauté de soutien de 200 personnes pendant 6 semaines.

Pourquoi ?

• pour être boostée par une dynamique collective qui va accompagner mon déménagement au Vietnam loin de mon réseau parisien
• pour m'entourer et m'inspirer d'autres personnes aventureuses et entreprenantes
• pour développer ma posture d'exploratrice et apprendre à documenter mes aventures

J'ai hâte de voir ce que cela va changer dans ma manière de voir les choses, de communiquer et d'apporter de la valeur aux personnes qui me suivent.